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Françoise Barré-Sinoussi, co-prix Nobel de médecine 2008 pour l'identification du virus du sida , estime que les dernières données scientifiques sur la prévention de l'infection, présentées cette semaine à Rome, imposent de "pouvoir fournir les antirétroviraux partout".
Des homosexuels soumis à un traitement préventif du sida suivi rigoureusement et auquel ils répondent particulièrement bien, diminuent de 92% leur risque d'être atteints par cette maladie, selon une étude rendue publique mercredi à Rome.
La conférence de Rome sur le sida a été émaillée mardi de deux manifestations, l'une de "Mademoiselle Promesses" sur la nécessité d'efforts des laboratoires pour des médicaments moins chers, l'autre de femmes pour exiger "la révolution de la prévention".
Les chercheurs qui travaillent sur le sida estiment que c'est "le bon moment" pour accélérer la recherche pour parvenir, si ce n'est à l'élimination, au moins à une rémission de l'infection, c'est-à-dire un état où le virus ne peut ni se manifester ni se reproduire.
L'utilisation du traitement antirétroviral contre la transmission de l'infection au VIH est encore plus efficace qu'annoncé, selon les derniers résultats d'une étude rendus publics lundi à Rome.
La conférence sur le sida de Rome a applaudi debout lundi une étude phare qui établit que traiter tôt une personne infectée par le VIH l'empêche dans plus de 96% des cas de transmettre l'infection, ce qui pourrait transformer le visage de l'épidémie.
La 6ème conférence scientifique sur le sida s'est ouverte dimanche soir à Rome dans une atmosphère enthousiaste, dopée par les nouvelles possibilités qui se dessinent pour le contrôle de l'infection, même si personne ne veut sous-estimer les difficultés à venir.
La prévention du sida , qui reposait jusqu'à maintenant sur l'utilisation du préservatif et sur de "bonnes pratiques", s'élargit au domaine biomédical et aux antirétroviraux, explique Jean-François Delfraissy , directeur de l'Agence française de recherches sur le sida (Anrs).
Trente ans après la mise en évidence du virus du sida , des chercheurs de 190 pays se retrouvent à partir de dimanche à Rome, galvanisés par les très récentes études sur l'utilisation des antirétroviraux en prévention de la maladie.