Les associations gay accablées par de nouvelles déclarations de Vanneste
Le SNEG, SOS homophobie et Act-Up Paris, parties civiles contre Christian Vanneste dans son procès pour injures homophobes, s'indignent de nouvelles déclarations du député UMP à quelques jours du jugement de la Cour d'appel de Douai.E-llico.com / Actus
Les associations gay accablées par de nouvelles déclarations de Vanneste
Mis en ligne le 22/01/2007
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Christian Vanneste n'en démord pas. Quelques semaines après avoir déclaré à Illico qu'il n'avait "évidemment pas changé d'opinion", il s’exprime à nouveau, cette fois dans le magazine gay gratuit du Nord " Nordik".
Non content d’affirmer que "[ses] propos ont été montés en épingle. Il est vrai qu’un type de comportement qui ne permet pas d’engendrer la vie est un comportement nocif pour l’humanité", il critique vivement le jugement du Tribunal Correctionnel de Lille et parle de "terrorisme intellectuel". Questionné sur la Belgique où les homosexuels bénéficient du droit au mariage et à l’adoption, il affirme sans vergogne que : "L’éducation des enfants passe par un père et une mère, sinon c’est imposer aux enfants une situation anthropologiquement anormale ! La Belgique meurt démographiquement comme l’Espagne donc on ne peut pas se fier à eux ! Il y aura bientôt une réaction qui remettra les pendules à l’heure".
Le SNEG, SOS homophobie et Act-Up Paris, constitués parties civiles contre Christian Vanneste, se disent "accablés par cette nouvelle sortie médiatique", à quelques jours du délibéré de la Cour d’Appel de Douai, qui est attendu le 25 janvier. Les trois associations "souhaitent que la Cour remette les pendules à l’heure et rappellent à Monsieur Vanneste que l’injure homophobe est condamnable et ne ressort pas de la liberté d’expression".
Lire notre dossier "Vanneste : Je n’ai évidemment pas changé d’opinion".
Mis en ligne le 18/01/07