S'exprimant vendredi dernier à l'occasion de la Journée des droits de l'Homme, le secrétaire général de l'Organisation des Nations Unies a déclaré que "les gens n'étaient pas sur cette planète pour vivre dans la crainte de leurs frères humains" et que les droits de l'Homme devaient l'emporter sur les attitudes culturelles.

S'exprimant avec l'ambassadrice américaine à l'ONU Susan Rice, il a condamné la violence contre les personnes LGBT et la criminalisation des homosexuels dans plus de 70 pays.

Susan Rice a déclaré que les États-Unis souhaitaient rétablir la référence explicite aux homosexuels dans la résolution de l'ONU condamnant les exécutions arbitraires que des pays arabes et africains ont fait supprimer lors d'un vote le mois dernier.

"Où il ya des tensions entre les attitudes culturelles et des droits universels de l'Homme, les droits universels de l'homme doivent l'emporter", a jugé Ban Ki-moon.

Cary Alan Johnson, de l'International Gay and Lesbian Human Rights Commission a estimé que la déclaration du secrétaire général de l'ONU était "importante et significative" compte tenu que l'année écoulée avait été "une année difficile pour les droits des LGBT à l'ONU".

"Nous avons vu les forces conservatrices essayer d'exclure des organisations comme IGLHRC de l'ONU et nous avons subi quelques revers douloureux quand ces mêmes gouvernements travaillent à éliminer la protection des droits des personnes lesbiennes, gaies, bisexuelles et transgenres".