"Aujourd'hui est un jour tragique pour nos forces armées", s'est  désolé l'association Family Research Council, adversaire historique des droits des gays. "Cela risque d'avancer la cause d'une refonte des attitudes sociales vis-à-vis de la sexualité humaine",  redoute-t-elle dans un communiqué. 

Loin de se lamenter, le chef du groupe réactionnaire et homophobe Liberty Counsel, lui, se dit convaincu de pouvoir faire annuler l'abrogation de "Dont' askn don't tell" et a déclaré son intention de faire pression sur le prochain Congrès - qui sera dominé par les Républicains - pour y parvenir.

Dans un communiqué Mathew Staver (photo) estime que la majorité démocrate au Sénat et la Chambre des repésentants ont "totalement déshonoré" leurs assemblées, et "trahi la confiance du peuple".

"En réfléchissant à cette bataille, je peux vous assurer qu'il y aura beaucoup de possibilités pour faire face à des militants pro-homosexuels sur le terrain juridique et législatif. (...) La bataille est loin d'être terminée. Voici notre message à nos forces armées: "Prenez courage, parce que le peuple américain ne permettra pas à cette parodie de se tenir".

Mathew Staver promet "une pleine mobilisation des organisations confessionnelles et politiques, anciens combattants, et les familles des militaires dans les États où les sénateurs ont voté pour l'abrogation de DADT".

Il adresse également un avertissement au président Obama, qui s'apprête à signer l'abrogation mercredi. "Le président Obama lui-même devra payer le prix, et vous verrez que la demande insatiable de la communauté homosexuelle ne fera qu'augmenter", menace-t-il.