
Princess Boy
Un garçonnet en robe coqueluche des médias américains
Dyson Kilodavis, un garçonnet de 5 ans surnommé "Princess Boy" parcequ'il aime porter des robes de couleurs vives et scintillantes, est la coqueluche des médias américains aux côtés de sa mère qui a écrit un livre pour défendre les goûts de son fils.
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Un garçonnet en robe coqueluche des médias américains
Princess Boy
Mis en ligne le 04/01/2011
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Cheryl Kilodavis, l'auteur de "My Boy Princess", et son fils Dyson, qui portait un tutu rose et noir, ont été les invités vedettes de l'émission "Today" sur l'un des réseaux télé les plus regardés aux Etat-Unis. Tous ont aussi eu les honneurs de l'émission "New Day".
La mère du petit Dyson a raconté comment d'autres enfants rejetaient son fils en raison de ses choix vestimentaires.
Elle a souhaité que 2011 soit "l'année d'acceptation", après une année marquée par de nombreux décès dus à des brimades homophobes parmi les jeunes homos américains.
Selon le récit qu'en fait sa mère, Dyson a commencé à porter des "habits de princesse", qui "lui permettent de se sentir bien", depuis l'âge de deux ans. "Je suis heureux en robe", affirme le garçonnet.
La famille a mis quelque temps à accepter ce choix et à en faire un combat public, notamment à travers un livre.
D'abord publié à compte d'auteur, "My Princess Boy a connu le succès et a été republié par une grande maison d'édition.
Depuis, mère et fils écument les plateaux de télévision avec l'ambiguité inhérante à ce genre de prestation qui mêle à la fois la volonté de délivrer un message de tolérance des intéressés et la démarche exhibitionniste des médias.
La maman de Dyson se dit persuadée que l'écho rencontré par son livre contribuera à améliorer l'acceptation des enfants différents.
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Commentaires
sgb
@ Gérard : désolé de te contredire mais il y a bel et bien un rapport, quand on est enfant on est orienté systématiquement vers des jeux masculins et féminins, et c'est comme ça que se construit (artificiellement) le genre. Certes, un hétéro peut aimer porter des robes et un gay avoir horreur des travestis, mais pour la majorité de la population l'homosexualité qui ne se voit n'existe pas et donc ne pose pas de problèmes, alors que la folle ou le travesti (qui peut être très "viril" à d'autres moments) est mal perçu car faisant preuve d'une négation de cette classification en 2 genres tellement bien ancrée dans notre insconscient collectif. La lutte contre l"homophobie copmmence aussi par ça.
Gérard
Outre l'aspect médiatique de la chose et le scepticisme étant donné l'âge de l'enfant, ma question est tout de même : quel rapport avec l'homosexualité et l'homophobie ?
Avec l'intolérance, j'en conviens tout à fait, mais pour le reste...
En quoi le fait que ce jeune garçon aime porter des robes implique une quelconque orientation sexuelle future ?
Il est tout à fait louable de lutter contre toute forme d'intolérance, mais arrêtons l'amalgame quasi-permanent entre homosexualité (masculine) et attrait pour ce qui "socialement" est assimilé au genre féminin...
On peut être hétéro et aimer porter des robes, ou gay et s'habiller en treillis et rangers...
brethmas
Je ne me souviens pas, à cinq ans, et encore moins à deux, avoir eu mon mot à dire sur la façon dont ma mère m'habillait...
Et je ne pense pas avoir été élevé différemment des autres...