La secrétaire d'Etat à la Santé favorable à un statut de <I>coparent</I> - Homoparentalité

Homoparentalité

La secrétaire d'Etat à la Santé favorable à un statut de coparent

La secrétaire d'Etat à la Santé Nora Berra se dit favorable, mercredi dans Libération, à la création d'un statut de "coparent" qui concernerait les familles monoparentales et les "couples de même sexe", de façon à mieux protéger juridiquement l'éducation des enfants.

E-llico.com / Actus

La secrétaire d'Etat à la Santé favorable à un statut de coparent
Homoparentalité

Mis en ligne le 27/07/2011

Tags

Don de sang Nora Berra Sénat

Sur le même sujet

Les organisations LGBT dénoncent un texte réactionnaire
Rapport UMP sur la famille
Les organisations LGBT dénoncent un texte réactionnaire
Nora Berra suscite une vague d'indignation
Sida / Homosexualité
Nora Berra suscite une vague d'indignation

"Ma préoccupation, ce sont les enfants. La question n'est plus de savoir si on accepte l'homoparentalité. On ne peut pas faire un déni de réalité", explique Nora Berra dans un entretien au quotidien.

"Je pense que le statut de coparent apporte une réponse satisfaisante. Cela concerne les familles monoparentales dans lesquelles il y a un seul parent vivant et reconnu, les couples où l'un des conjoints a disparu ou les couples de même sexe", poursuit-elle.

"Il faut que l'autre parent puisse signer des documents pour l'école, avoir la garde etc... et, s'il le souhaite transmettre son patrimoine", dit encore Nora Berra, souhaitant "un dispositif souple pour partager l'autorité parentale".

Le statut de "coparent" serait "inaliénable": "quand on choisit de l'être, on l'est à vie" mais il ne concernerait pas toutes les familles recomposées: "le statut est pensé pour les enfants qui n'ont qu'un seul parent légal et vivant".

A la question de savoir si elle est favorable à l'adoption d'un enfant par un couple de même sexe, Nora Berra répond en prenant le cas de deux femmes "cela ne me dérange pas" mais "en tant que mère légale pour l'un et coparent pour l'autre". "Ce qui me dérangerait c’est qu’on parle de 'deux mères'", ajoute-t-elle.

Actuellement, sauf s'il adopte l'enfant ou obtient une délégation de l'autorité parentale, le conjoint du parent biologique n'a aucun droit sur l'enfant.

Et pour adopter ensemble un enfant, et donc avoir un partage de l'autorité parentale, un couple doit être marié, ce qui ferme de fait la possibilité aux couples de même sexe.

Les députés UMP ont présenté mi-juillet 30 propositions pour promouvoir "la famille durable", en réclamant de réserver en priorité l'adoption aux couples hétérosexuels ou aux seuls célibataires ayant un lien de parenté avec l'enfant, quand ses parents sont décédés.

En 2009, Nicolas Sarkozy avait promis un statut du "beau-parent" ou du "tiers" mais le projet de loi n'a jamais vu le jour.

Source : AFP

Retrouvez les archives d'Illico / E-llico.com.

Plus 40.000 articles de la rédaction retraçant la vie de la communauté LGBT dans les domaines politique, sociétal, culturel et sanitaire de 2001 à 2022.

Tapez un mot-clé exprimant votre recherche dans le moteur de recherche ci-dessus.