Effondrés, les socialistes craignent <I>un retour en arrière</I> - Elections espagnoles

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Effondrés, les socialistes craignent un retour en arrière

Au lendemain de la victoire de la droite aux élections générales espagnoles, les socialistes défaits redoutent un retour en arrière et en particulier la remise en cause de droits comme le mariage homosexuel et l'avortement.

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Effondrés, les socialistes craignent un retour en arrière
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Mis en ligne le 21/11/2011

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Après la majorité absolue acquise par la droite lors des législatives de dimanche, les militants du Parti socialiste  redoutent les "coupes" sociales et "un retour en arrière" de l'Espagne.

Le Parti Populaire (PP) gagne 186 sièges tandis que le Parti socialiste (PSOE), au pouvoir depuis 2004, n'en obtient que 110, soit le plus mauvais score de ce parti dans l'histoire de la jeune démocratie espagnole.

Au siège du PS à Madrid, les mines sont défaites, mais tous ovationnent le candidat socialiste Alfredo Perez Rubalcaba lorsqu'il fait son apparition et remercie "du fond du coeur" ceux qui ont voté pour lui.

Une militante de 32 ans, se dit persuadée que le futur chef du gouvernement Mariano Rajoy va supprimer les aides aux personnes dépendantes, "va privatiser l'éducation et attaquer les droits comme le mariage homosexuel et l'avortement".

Le gouvernement socialiste sortant avait légalisé le mariage homosexuel en 2005 et autorisé l'avortement pour toutes les femmes en 2010.

Le Parti populaire avait voté contre au Parlement et déposé des recours devant la cour constitutionnelle.

Mais le président du PP et probable futur chef du gouvernement Mariano Rajoy a, depuis, soufflé le chaud et le froid, s'en remettant à la décision de la justice qui peut prendre encore des années.

"Je pense que pour l'Espagne c'est un pas en arrière", affirme un militant de 61 ans. Ce retraité, venu avec son fils d'une vingtaine d'années, admet toutefois qu'il n'est "pas étonné" de ce résultat. "La crise et le chômage ont fait beaucoup de mécontents", résume-t-il.

"En tous cas, la gauche a fait beaucoup pour le pays. Nous perdons mais nous perdons avec dignité", juge une militante de gauche.

(Avec AFP)

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