"La lutte contre le sida doit continuer aussi bien en France qu'au plan international. Rien ne doit être relâché. Les moyens doivent être concentrés, la mobilisation doit être encore intensifiée, l'information diffusée, et tous les efforts de recherche amplifiés", a déclaré François Hollande.

Il intervenait lors des états généraux de l'association Elus locaux contre le sida (ELCS), avant de visiter un centre de dépistage rapide installé par l'association Aides, la Croix-Rouge et le SNEG (Syndicat national des entreprises gaies) dans une rue à proximité de l'Hôtel de Ville.

"Le dépistage rapide a fait ses preuves (...) ces lieux de prévention, de dépistage et de soins doivent être généralisés sur le territoire".

Pour favoriser la recherche, "rien ne doit être négligé sur la mobilisation du don", a-t-il dit. Aussi, "il ne peut être question de remettre en cause les mécanismes fiscaux qui permettent de rassembler des dons".

Côté prévention, il a plaidé pour "informer, et notamment dès l'école", pour mener parallèlement une "action ciblée en direction d'un certain nombre de personnes, notamment les personnes homosexuelles", et une action envers "un public spécifique - celui des prisons".

François Hollande a aussi appelé "Etat, collecticités locales" à "mobiliser les financements pour éviter que ceux touchés par la maladie puissent être exclus encore davantage" par les discrimnations (accès à l'emploi, au logement, au crédit etc).

Il veut aussi "rétablir l'aide médicale d'Etat (AME) pour qu'"aucun risque ne soit encouru pour l'ensemble de la communauté nationale".

Enfin, le vainqueur de la primaire socialiste a trouvé "dommage" que la taxe sur les billets d'avions instaurée par les présidents brésilien Lula et français Jacques Chirac pour pouvoir acheter des médicaments "n'ait pas été relevée", privant ainsi la lutte contre la maladie de "financements qui nous seraient précieux aujourd'hui pour financer l'action internationale".

(Source AFP)