Près de 250.000 personnes ont signé une pétition appelant les leaders mondiaux à demander des comptes à la Russie à propos d'un projet de loi à Saint-Pétersbourg, qui menace de réduire au silence la communauté gay.

Les gouvernements américain et britannique ont déjà publié des déclarations exprimant leur inquiétude sur cette mesure qui limiterait sérieusement la liberté d'expression et de réunion des personnes LGBT.

Konstantin Dolgov, commissaire du ministère russe des Affaires étrangères pour les droits de l'homme, a estimé que ces déclarations étaient "inadaptées et incompatibles avec la pratique des relations interétatiques".

A ce jour 246.245 personnes ont signé une lettre initiée par AllOut.org qui a été remise à la Haute Représentante de l'Union européenne pour les affaires étrangères, Catherine Ashton et aux présidents de l'Intergroupe LGBT, Michael Cashman et Ulrike Lunacek (photo).

Tous deux ont dit acceuillir "chaleureusement" la démarche de Catherine Ashton qui a indiqué qu'elle aller soulever cette question directement avec le Premier ministre russe au nom de l'Union européenne.

Pour les responsables de AllOut.org, "c'est une grande victoire parce que des centaines de milliers de personnes à travers le monde élevent leur voix. Les militants russes ont été entendus au plus haut niveau de la communauté internationale".

"Mais nous devons continuer la lutte et à rester mobilisés avec nos amis deRussie jusqu'à ce que ce projet de loi homophobe soit abrogé", ont-ils fait savoir

Un vote sur le projet de loi qui devait avoir lieu à l'Assemblée législative de la Saint Pétersbourg le 30 novembre n'a finalement pas eu lieu.