<I>L'autorisation doit intervenir rapidement</I>, estime le Conseil National du Sida - Soins funéraires et VIH

Soins funéraires et VIH

L'autorisation doit intervenir rapidement, estime le Conseil National du Sida

Le Conseil national du sida (CNS) s'est félicité vendredi de "l'évolution de la position des pouvoirs publics" sur la pratique des soins de conservation des corps pour les personnes séropositives décédées, estimant que "l'autorisation doit intervenir rapidement".

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Mis en ligne le 13/01/2012

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Soins funéraires VIH Xavier Bertrand

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La Direction générale de la santé (DGS) a estimé mardi qu'il serait "possible" d'autoriser les soins de conservation pour les personnes porteuses du VIH décédées, aujourd'hui interdits, "dès lors que les conditions adéquates de pratique (...) auront été définies".

Le CNS "se félicite de l'évolution de la position des pouvoirs publics", a-t-il indiqué dans un communiqué. "Il note, par ailleurs, avec satisfaction, que le ministère de la Santé, en lien avec le ministère de l'Intérieur, est décidé à encadrer davantage la pratique de la thanatopraxie".

Le CNS rappelle que "les soins de conservation présentent de très nombreux risques, quelle que soit la pathologie des personnes décédées". Il invite donc les pouvoirs publics "à réserver au plus tôt l'ensemble des actes de conservation invasifs à des lieux adaptés (chambre funéraire, chambre mortuaire) dans l'attente d'une définition des conditions adéquates de pratique de la thanatopraxie".

L'instance consultative renouvelle sa demande de levée de l'interdiction des soins de conservation pour les personnes décédées infectées par le VIH. Elle estime que "l'autorisation doit intervenir rapidement et s'accompagner d'une révision des certificats de décès".

En effet, les certificats de décès, outre l'interdiction des soins de conservation, prescrivent toujours la mise en bière immédiate pour les personnes décédées atteintes du sida, alors que cette réglementation a été abrogée en 1998.

La DGS a indiqué mardi qu'elle allait mettre en place, avec le ministère de l'Intérieur, "un groupe de travail avec les professionnels, dans les meilleurs délais".

De leur côté, les associations de lutte contre le sida estiment que "tous les éléments nécessaires à une prise de position politique sont réunis depuis plusieurs années en faveur de la fin de l'interdiction des soins funéraires".

(Source AFP)

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