L'Inter-LGBT, principal interlocuteur du gouvernement sur l'homosexualité, a eu mercredi un entretien avec François Hollande et a dit avoir obtenu l'assurance que le projet de loi sur le mariage pour tous ne parlerait pas de "liberté de conscience", un terme qu'avait utilisé le chef de l'Etat mardi lors du congrès des maires de France.

"La lobbycratie ne doit pas remplacer la démocratie !", a réagi Marine Le Pen, dans un communiqué, dans lequel elle rappelle "son opposition au mariage homosexuel".

"Les lobbies communautaristes ont-ils remplacé le peuple français comme seul souverain de la République ? Voilà ce qu'a tristement prouvé François Hollande en acceptant de se faire sermonner à l'Elysée par l'association Inter-LGBT, qui ne représente qu'elle-même, et en acceptant de lui obéir en retirant ses propos sur la liberté de conscience laissée aux maires concernant le mariage homosexuel", ajoute-t-elle.

Selon elle, le président de la République "a montré une nouvelle fois que les gouvernements de la France sont aux ordres des lobbies". Elle lui demande "de sortir des logiques ultra communautaires".

(Source AFP)