L'Inter-LGBT rassurée par Hollande sur la question de la liberté de conscience des maires - Mariage homo

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L'Inter-LGBT rassurée par Hollande sur la question de la liberté de conscience des maires

Une délégation de l'Inter-LGBT a été reçue mardi après-midi à l'Elysée après les déclarations de François Hollande sur la "liberté de conscience" des maires face au mariage gay. L'association se dit  rassurée à l'issue de cette rencontre au cours de laquelle le président a "regretté" ses propos.

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L'Inter-LGBT rassurée par Hollande sur la question de la liberté de conscience des maires
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Mis en ligne le 21/11/2012

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"Il n'y aura pas de liberté de conscience dans le projet de loi sur le mariage pour tous qui sera présenté", a affirmé le porte-parole de l'Inter-LGBT Nicolas Gougain, citant le président. 

Après avoir exprimé son adhésion complète au projet de loi, François Hollande a reconnu que le terme de "liberté de conscience" employé mardi n'était pas "approprié", a ajouté Nicolas Gougain, qui s'est dit "rassuré" à l'issue de cet entretien de 40 minutes, tenu 24 heures après le début de la polémique.

Une délégation de l'Inter-LGBT a été reçue mercredi après-midi à l'Elysée, après avoir annoncé en fin de matinée qu'elle suspendait son dialogue avec le gouvernement, "scandalisée" par les déclarations du président sur la "liberté de conscience" des maires face à la célébration du mariage gay.

L'Inter-LGBT avait perçu ces déclarations "au mieux comme une maladresse, au pire une trahison" et exigé dans la matinée d'être "reçue rapidement" par le chef de l'Etat.

Interlocuteur du gouvernement sur les questions liées à l'homosexualité, l'association a également demandé au gouvernement et à la majorité d'être beaucoup plus engagés et "offensifs" sur le projet de loi.

Le président PS de l'Assemblée nationale Claude Bartolone avait déjà  précisé plus tôt mercredi que "la clause de conscience" évoquée par le président François Hollande n'était "pas prévue dans la loi" sur le mariage homosexuel qui sera présentée aux députés.

"C'est une formule qui a été employée par le président de la République, mais la clause de conscience n'est pas prévue dans la loi qui va être présentée à l'Assemblée nationale", a-t-il déclaré, lors de "Questions d'Info" LCP/France Info/Le Monde/AFP, en ajoutant que François Hollande aurait l'occasion de "repréciser les choses".

La ministre des Droits des femmes et porte-parole du gouvernement, Najat Vallaud-Belkacem, a confirmé jeudi matin sur LCI que "la liberté de conscience" ne figurerait pas dans le projet de loi sur le mariage homosexuel et affirmé que le président François Hollande avait "levé les malentendus" sur ce sujet.

Le président, a souligné la ministre, "tient à ce que cette loi s'applique dans toutes les villes et villages de France".

Pour cela, selon elle, "il faut veiller à ce que, lorsqu'un maire pour des raisons personnelles se refuse à célébrer un tel mariage, il puisse déléguer très facilement à ses adjoints, soit plus largement à d'autres officiers d'état civil qui célèbreront le mariage".

L'expression "liberté de conscience", employée par le président devant les maires de France, "était clairement mal comprise", selon la ministre.

Mme Vallaud-Belkacem a assuré que cette possibilité de délégation "permet au couples d'avoir un officier d'état civil, qui officie dans de bonnes conditions, qu'il le fasse sereinement, avec plaisir, et non pas sous la force et la contrainte".

Si, "un cas d'école", personne ne veut célébrer le mariage parmi les élus, "alors le préfet intervient et on vient à des moyens de coercition", a dit la ministre.

(Avec AFP)

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