Alors qu'il doit couvrir les prochains JO d'hiver pour la chaîne de télévision américaine NBC, en février prochain, il a pris position contre les organisations LGBT qui militent pour un boycott des Jeux pour protester contre des lois homophobes en vigueur en Russie.

Lundi soir, des activistes ont manifesté devant une université new-yorkaise où il était invité, le traitant de "clown olympique russe", ou de "collabo naïf et sanglant'.

L'ex champion parle sans réserve dans les médias de son amour de la culture russe et du respect que tout étranger doit à cette culture.

Marié avec un homme d'origine russe, il a réagi en déclarant: "Je sais que la vie des gays en Russie n'est pas comparable à la mienne. C’est déjà difficile de sortir du placard. Je ne pense pas que cette loi va changer grand chose".

"Je n'ai jamais eu une mauvaise expérience en Russie, a-t-il par ailleurs expliqué. Je ne me suis jamais fait traiter de pédé, et on n'a jamais essayé de me battre".

L’organisation Queer Nation accuse Weir et NBC de mener une campagne de désinformation sur la situation des LGBT en Russie.

"Les lois [contre la propagande homosexuelle] ont mené à des arrestations et des emprisonnements de Russes LGBT, et abouti, de fait, à des passages à tabac, à des torture, à des viols et à des meurtres perpétrés avec la bénédiction de l’Etat", explique l'organisation pour s'en prendre à Johnny Weir.

En octobre, l'ancien champion avait déjà provoqué la polémique en s’exprimant contre un boycott des JO, au nom "des athlètes qui ont consacré leur vie à l’entraînement".