
Gestation pour autrui
Pas question de légalisation tant que je serai président, affirme Hollande
François Hollande a exclu vendredi une légalisation de la gestation pour autrui (GPA) en France tant qu'il sera président, en dépit d'une décision de la justice européenne qui contraint la France à reconnaître les enfants nés d'une mère porteuse à l'étranger.
E-llico.com / Actus
Pas question de légalisation tant que je serai président, affirme Hollande
Gestation pour autrui
Mis en ligne le 28/06/2014
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GPA Cour européenne des droits de l'homme Hollande
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"Il ne sera jamais question de la légalisation de la gestation pour autrui tant que je serai président de la République", a-t-il souligné lors d'une conférence de presse à l'issue d'un sommet européen à Bruxelles.
"Je l'ai dit suffisamment nettement pour être entendu avant même que n'intervienne cette décision de la Cour européenne des droits de l'homme" (CEDH), a insisté le chef de l'Etat.
Pour lui, la GPA est "une marchandisation du corps des mères porteuses, celles que l'on va payer à l'étranger pour permettre à un couple en souffrance de manque d'enfant d'en avoir un".
La CEDH "n'a d'ailleurs pas abouti à ce que la légalisation de la gestation pour autrui soit reconnue" mais "simplement rappelé l'intérêt de l'enfant pour qu'il puisse avoir une nationalité", a relevé François Hollande.
"D'ores et déjà, nous avions fait en sorte que des enfants nés ainsi puissent avoir la nationalité française par voie de circulaire", a-t-il observé, enchaînant: "nous continuerons de le faire".
Tout en se gardant de se prononcer sur le choix des autorités françaises d'interdire la GPA, la CEDH a estimé que le refus de la France de transcrire des actes de filiation réalisés aux Etats-Unis à la suite de naissances par mère porteuse portait atteinte à "l'identité" des enfants.
(Source AFP)