Le jugement en délibéré au 24 décembre - Philippot contre Closer

Philippot contre Closer

Le jugement en délibéré au 24 décembre

Le tribunal correctionnel de Paris a examiné lundi les poursuites engagées par le vice-président du FN Florian Philippot contre le magazine people Closer après la publication de photos volées le représentant avec un homme présenté comme "son ami".

E-llico.com / Actus

Le jugement en délibéré au 24 décembre
Philippot contre Closer

Mis en ligne le 22/12/2014

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Les deux parties, absentes à l'audience, étaient représentées par leurs avocats. Le tribunal a mis son jugement en délibéré au 24 décembre.

Le magazine avait publié le 12 décembre sur quatre pages des photos de Florian Philippot prises à Vienne (Autriche) en compagnie d'un "journaliste de télévision" dont le visage était flouté, ainsi qu'une photo de plus petite taille en Une, avec comme titre "Oui à l'amour pour tous".

L'avocat du vice-président du FN, Me Grégoire Lafarge, a dénoncé à l'audience une "traque" subie par son client et son compagnon de la part de paparazzi alors qu'ils passaient un week-end à l'étranger où "ils pensaient être tranquilles". "48H de chasse pour obtenir huit photos", a-t-il lancé en dénonçant "la dictature de la transparence" d'une certaine presse dont la motivation n'a jamais été l'intérêt général mais de "faire de l'argent".

Il a réclamé 50.000 euros de dommages-intérêts, la publication du jugement en couverture, la suppression du sujet sur le site du journal, l'interdiction d'exploiter à nouveau les photos incriminées.

Il a également demandé la communication du contrat et des factures liant l'hebdomadaire aux photographes pour évaluer le montant du bénéfice réalisé par le journal, tiré à 398.000 exemplaires, avec cette opération.

Pour Closer, Me Dephine Pando, a plaidé l'intérêt de la publication révélant au public l'homosexualité du numéro 2 du FN pour l'information du public dans le cadre d'un débat d'intérêt général.

L'avocate a rappelé la position clef occupée par M. Philippot dans l'organigramme du parti de Marine Le Pen, où il est en charge de la stratégie et de la communication, et les divergences qui ont opposé deux courants du parti sur le mariage homosexuel. Elle a par ailleurs constaté que la publication de l'article avait suscité de nombreux reportages sur l'existence ou non d'un "lobby gay" au sein du FN. "En acceptant de répondre aux médias sur cette question, M. Philippot a lui-même pris part à ce débat d'intérêt général", a-t-elle fait valoir.

(Source AFP)

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