En faisant des recherches à partir de matériel volé retrouvé chez les mis en cause lors de perquisitions, les enquêteurs ont fait le lien avec deux autres agressions au mode opératoire similaire, en juin et août 2006 à Paris, confirmant une information du Parisien.
Celles-ci ont été reconnues par trois des quatre agresseurs de Bruno Wiel, le 21 juillet 2006 dans le parc des Lilas de Vitry-sur-Seine.

Un cinquième membre de cette bande, qui était recherché, a aussi reconnu sa participation à ces deux agressions. Il a été mis en examen et écroué pour ces faits.
Interpellé le 10 juin dans le Val-d'Oise, ce jeune homme de 22 ans n'est en revanche pas mis en cause dans l'agression de Bruno Wiel.

Les victimes des agressions de juin et août 2006, un jeune homme de 22 ans possédant la double nationalité américaine et irlandaise et un Parisien de 40 ans, avaient été, comme Bruno Wiel, accostées à la sortie d'un bar gay de la capitale.
Le premier, un informaticien, avait été agressé le 20 juin 2006 par quatre hommes qui lui avaient dérobé notamment un ordinateur portable, un téléphone et sa carte de crédit. Souffrant de graves blessures au visage, le jeune homme s'est vu reconnaître 31 jours d'incapacité totale de travail (ITT).
Le second, un homme de 40 ans qui s'était fait aborder en août par deux hommes dans un bar gay, s'est fait voler à son domicile un ordinateur portable et sa carte de crédit. Aucune ITT ne lui a été reconnue.

Les quatre mis en cause dans l'affaire Bruno Wiel, âgés de 20 à 26 ans, avaient été interpellés en deux temps. Fin août, trois d'entre eux avaient été arrêtés par les enquêteurs du service départemental de police judiciaire du Val-de-Marne. Ils avaient été mis en examen le 2 septembre pour tentative d'homicide volontaire, enlèvement et séquestration, actes de torture et de barbarie avec la circonstance aggravante de l'orientation sexuelle de la victime. Le quatrième, recherché, s'était livré le 20 février.

Bruno Wiel avait été abordé à la sortie du bar le Banana Café à Paris par quatre hommes qui l'avaient emmené à Vitry-sur-Seine pour le dévaliser. Comme il n'avait rien, ses agresseurs s'étaient acharnés sur lui. Plongé dans un coma artificiel, le jeune homme en était sorti au bout de cinq semaines avec de lourdes séquelles.

Lire notre dossier "Bruno Wiel : «Je ne serai plus le Bruno d'avant l’agression".

Mis en ligne le 27/06/07