Les dirigeants hongrois dénoncent les violences contre la Gay Pride de Budapest -

Les dirigeants hongrois dénoncent les violences contre la Gay Pride de Budapest

Les violences contre la Gay Pride de Budapest provoquent une vague de réactions. Les plus hauts responsables politiques hongrois ont dénoncé jeudi ces violences contre les homosexuels perpétrées par des extrémistes homophobes samedi dernier.

E-llico.com / Actus

Les dirigeants hongrois dénoncent les violences contre la Gay Pride de Budapest

Mis en ligne le 16/07/2008

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"Nous sommes tous d'accord sur l'obligation de prendre des mesures contre la violence et contre la discrimination", a déclaré le Premier ministre socialiste Ferenc Gyurcsany à l'issue d'une rencontre qu'il a organisée avec le président de la République Laszlo Solyom, le président de la Cour constitutionnelle Peter Paczolay, la présidente de l'Assemblée nationale Katalin Szili ainsi que le président par intérim de la Cour suprême Bertalan Kaposvari.

Au total 19 personnes avaient été blessées samedi lors des manifestations de protestation, par des jets de pierres, d'oeufs, de pavés et même des cocktails Molotov de la part de groupes homophobes contre la manifestation de quelques 450 membres de la communauté homosexuelle dans la capitale.
Les forces de l'ordre, qui ont dispersé les agresseurs à l'aide de gaz lacrymogènes et de canons à eau, ont procédé à 57 interpellations à l'issue de ces affrontements.

"Nous voulons une démocratie avec de la dignité et la liberté, et non pas des jets d'oeufs", a souligné le Premier ministre en faisant allusion à une récente décision d'un tribunal hongrois statuant que les jets d'oeufs font partie de la liberté d'expression.
Toujours selon le Premier ministre, les hauts responsables politiques se sont dits d'accord pour modifier certains aspects du code pénal et d'autres lois.

Fin juin, la Cour constitutionnelle avait rejeté un projet de loi visant à modifier le code pénal afin de pouvoir sanctionner l'incitation à la haine, qui reste impunie en Hongrie au nom de la défense de la liberté d'expression.
Le parlement hongrois s'était déjà heurté à trois reprises à la Cour constitutionnelle dans ses tentatives de sanctionner le discours d'incitation à la haine en 1992, 1999 et en 2004.

Mis en ligne le 11/07/08

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