
Agression de Bruno Wiel
15 à 20 ans de réclusion requis contre les accusés
15 à 20 années de réclusion criminelle, c'est ce qu'à requis l'avocat général à l'encontre des quatre agresseurs de Bruno Wiel, considérant que l'homophobie constituait la "seule et unique lecture" de cette affaire.
E-llico.com / Actus
15 à 20 ans de réclusion requis contre les accusés
Agression de Bruno Wiel
Mis en ligne le 26/01/2011
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Bruno Wiel Agression Homophobie Justice
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Les accusés parlent d'un déchaînement de violences
Qualifiant Bruno Wiel de "miraculé", l'avocat général Benoist Hurel a dressé un réquisitoire d'une heure quarante contre la "barbarie" et lce quil a nommé un "cas d'école" de l'homophobie.
Par leur "nombre" et leur "localisation", "ces violences devaient conduire tout droit à la mort", a-t-il affirmé, soulignant que "ces tortionnaires de banlieue pouvaient encore appeler les secours, mais ils ne l'ont pas fait".
Selon lui, l'homophobie constitue la "seule et unique lecture du dossier" et irrigue toutes les déclarations des accusés pendant l'instruction.
Quant à l'épisode du bâton, il ne vise, selon Benoist Hurel, qu'à "mettre en scène et en même temps à répudier la sodomie" et "à humilier un homosexuel".
L'avocat général a également rappelé que trois des tortionnaires présumés de Bruno Wiel avaient agressé au cours de ce même été deux autres personnes dont l'homosexualité était "réelle ou supposée" en suivant un même mode opératoire.
"Ce contexte insupportable vous accable plus que tout", a dit Benosit Hurel réservant ses réquisitions les plus lourdes aux trois accusés ayant participé à l'ensemble de ces agressions.
Les peines de prison requises sont les suivantes: Yohan Wijesinghe (15 ans), David Deugoué N’Gagoue (18 ans), Julien Sanchez – auteur du viol à l'aide d'un bâton – et Antoine Soleiman (20 ans).
Des peines de 2 et 7 ans de réclusion ont également été réclamées contre deux autres accusés jugés pour avoir participé aux deux agressions secondaires de ce procès.
"J'espère maintenant que les peines ne seront pas 'descendues'", a déclaré à la presse l'avocate de Bruno Wiel, Me Sophie Maltet. "Il faut que le message passe (...). L'homophobie peut exister partout, la violence gratuite elle existe partout. Il faut que ça s'arrête".
"Je suis soulagé qu'on ait compris qu'il s'agit d'actes homophobes", a confié pour sa part Bruno Wiel.
Le verdict est attendu vendredi.