La Gay Pride de l'année dernière, dans le centre de Belgrade, avait donné lieu à des affrontements entre la police et des manifestants hostiles au défilé.

Plus de 150 personnes, dont la plupart des policiers, avaient été blessées lors des violences, dont les dégâts ont été estimés à plus d'un million d'euros.

"Il nous semble que la sécurité est meilleure et que l'Etat est davantage disposé à protéger les participants, ayant en tête l'expérience de l'année dernière", a déclaré Goran Miletic, l'un des organisateurs de la marche, devant les journalistes.

"Nous avons reçu un fort soutien verbal de toutes les institutions et hommes politiques. La police et les procureurs sont bien davantage prêts à enquêter au sujet des menaces, (...) Il y a moins de graffitis anti-gay", a-t-il précisé.

"Il existe une liste d'organisations extrémistes anti-gay qui ont annoncé des rassemblements pour le 1er et le 2 octobre. Cela est décourageant et pourrait représenter une menace cachée pour la sécurité", a relevé Goran Miletic, déclarant cependant s'attendre à ce que la police assure la sécurité en ville.

Plusieurs organisations ultra-nationalistes ont appelé les autorités à interdire la Gay Pride. L'une d'entre elles, Dveri, a estimé que son organisation à Belgrade pourrait provoquer des agitations d'ordre social.

Si le gouvernement permet la tenue de la marche, "Belgrade brûlera comme Londres a brûlé récemment", a indiqué cette organisation en faisant allusion aux émeutes en Grande Bretagne en août.

(Source AFP)