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Des salariés de l'association Aides en grève contre des suppressions de postes
Les 460 salariés de l'association de lutte contre le sida Aides étaient appelés à la grève vendredi contre le projet de la direction de supprimer une partie des effectifs du siège parisien.
E-llico.com / Santé / VIH
Des salariés de l'association Aides en grève contre des suppressions de postes
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Mis en ligne le 14/02/2014
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Ni l'intersyndicale, ni la direction n'étaient en mesure de donner dans l'immédiat un chiffre de participation au mouvement.
Les salariés s'élèvent contre le plan de sauvegarde de l'emploi (PSE) négocié par la direction, qui prévoit 65 suppressions de postes parmi les fonctions "support" (communication, formation des bénévoles, comptabilité, etc.).
Vingt-deux créations de postes et quatre modifications de postes sont également prévues. Au total, la direction évoque 40 départs, dont au moins 20 licenciements. Mais pour Thierry Trilles (CFDT), les personnes visées par les suppressions de postes "ne peuvent quasiment pas être reclassées en interne".
Le plan social est, selon lui, lié d'une part à la baisse du financement de l'Etat via les ARS (Agence régionale de santé), notamment en Ile-de-France, et aux investissements importants réalisés pour la lutte contre le Sida (formation, achat de bus, etc.).
Il souligne aussi les "défaillances de la direction qui s'est plus occupée de stratégie que de gestion et a beaucoup dépensé en période de crise". "Nous souhaitons obtenir de meilleures conditions de départ", a-t-il ajouté, évoquant certains salariés ayant "15 ans d'expérience à Aides mais pas de diplômes", qui auront du mal à trouver un autre emploi.
L'intersyndicale demande à être reçue par la ministre de la Santé Marisol Touraine. Le budget global de l'association est stable, a précisé à l'AFP le directeur général, Vincent Pelletier, mais les crédits annuels de l'Etat permettant de financer les emplois au siège sont en baisse. "Si le PSE se réalise, il restera 100 personnes sur les fonctions support, on ne sera pas en sous-effectif", a ajouté Vincent Pelletier.
(Source AFP)
> Force Ouvrière quitte la table des négociations
Vendredi midi, le syndicat Force Ouvrière qui participe aux négociations sur le plan de sauvegarde de l'emploi (PSE) de l'association, a décidé de se retirer des négociations. "Les négociations n'avancent pas, à la fois sur le fond et la forme, comme si nous n'avions jamais négocié", estime FO. La direction a annoncé qu’elle ne négociera pas les indemnités de départ. "Ce minimum ne se voit que dans le cas d'entreprises en liquidation judiciaire, ce qui n'est pas le cas de notre association", souligne le syndicat qui estime que cette siutation constitue un "casus-belli".