Tous les syndicats de Aides quittent la table des négociations - Plan de licenciement

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Tous les syndicats de Aides quittent la table des négociations

L'ensemble des syndicats des salariés de Aides à quitté la table des négociations lundi devant les propositions de la direction de l'association qu'ils jugent insuffisantes. 

E-llico.com / Santé / VIH

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Mis en ligne le 18/02/2014

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La situation reste très tendue au sein de l'association de lutte contre le sida Aides concernant le plan de sauvegarde de l'emploi (PSE) visant à supprimer 65 postes sur 460.

Les délégations syndicales CFDT, CGT, FO et SUD de l'association ont quitté la table des négociations considérant que celles-ci "n'avancent ni sur la forme, ni sur le fond, comme si nous n'avions jamais négocié". 

La semaine dernière, la direction de Aides a annoncé aux syndicats qu’elle maintenait sa position de départ concernant les indemnités de licenciement, à savoir le strict minimum que lui impose la loi (1/5 de mois de salaire par année d’ancienneté), et rien de plus.

Jeudi 13 février, les représentants syndicaux ont proposé à la direction de formuler une nouvelle proposition et de la leur communiquer.

Lundi midi, la direction a précisé que le chiffrage du PSE reposait "sur le versement d’indemnités de licenciement conformes aux dispositions légales". "Une position dure et intransigeante que l'on constate depuis les débuts des négociations", estiment les syndicats.

Dans l'après-midi, la direction a proposé que le montant des indemnités soit finalement accompagné de la somme de 3.000 euros par salariés, soit 1,5 à 2 mois de salaire.

Mais ce geste n'a pas convaincu les syndicats. "Nous sommes loin de ce qui se fait dans d'autres associations où la base de départ était de 1 mois de salaire par année d'ancienneté", estiment-t- ils, ajoutant que la direction conditionne "ce modeste pécule d'indemnités de licenciement à un recul sur ce qui avait été concédé dans les réunions précédentes : le montant alloué aux formations de reclassement est divisé par deux". 

"A quoi bon, dans ces conditions, continuer de négocier ?", s'interrogent les syndicats qui ont claqué la porte des discussions. "La mascarade a assez duré", selon eux.
 

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