Nathalie Kosciusko-Morizet a obtenu 35,64% des voix, un peu plus d'un point de plus qu'Anne Hidalgo, qui totalise 34,40% des suffrages. Les Verts arrivent troisième avec 8,86% des voix et le FN 3,17%.

"La droite est implantée dans ses bastions, mais elle ne sort pas de ses bastions", a souligné à l'Hôtel de Ville le maire de Paris Bertrand Delanoë. "Globalement, les composantes de la majorité municipale sont bien dans une dynamique de victoire supérieure à la dynamique de victoire que nous avions créée en 2001", a-t-il ajouté.

"Ce point d'avance (de l'UMP) est illusoire: il y a eu une surmobilisation de l'électorat de droite", a affirmé Bruno Julliard, porte-parole d'Anne Hidalgo.

Les nouvelles contrariantes pour la gauche sont venues des IVe - avec Christophe Girard en tête de liste - et IXe, détenus par la gauche, où les candidats de l'UMP et du centre devancent d'un cheveu leurs adversaires PS.

En revanche, Nathalie Kosciusko-Morizet est loin derrière dans le XIVe, où elle était pourtant tête de liste: elle n'obtient que 33,10% des voix, quatre points derrière une quasi inconnue, l'adjointe au maire du XIVe Carine Petit (37,89%).  

A droite on veut croire en dépit de l'arithmétique et du mode de scrution qui lui sont défavorables que c'est "une autre campagne qui commence".

Les Verts et le PS parisien sont parvenus lundi à un accord pour fusionner leurs listes.

L'accord prévoit d'attribuer 18 postes de conseiller de Paris à EELV (16 si le Ve reste à droite et si le XVIIIe ne fait pas le plein des voix de gauche). EELV compte actuellement neuf conseillers de Paris.

Le maire du IIe Jacques Boutault, arrivé largement en tête dimanche soir, devrait rempiler pour un troisième mandat, et quatre postes d'adjoint au maire seront réservés aux écologistes dans un exécutif resserré.

Concernant le PG, les discussions ont tourné court lundi.

(Avec AFP)