En septembre dernier, Le 190, unique centre de santé sexuelle en France - situé à Paris - lançait une alerte par voie de presse pour annoncer la menace de sa fermeture imminente. Les problèmes portaient sur la question des locaux et sur les financements.

S'en est suivie une mobilisation des associations et des usagers, mais aussi de femmes et hommes politiques.

Anne Hidalgo et Bernard Jomier, son adjoint de la Maire en charge de  la santé, ont réaffirmé le soutien de la Ville de Paris au centre, et se sont engagés à ce que des solutions soient trouvées.

Cette forte mobilisation a permis d’éviter la menace d’une interruption d’activité en fin d’année.

Dès le mois d’octobre dernier, les maires du 10e arrondissement (Rémi Féraud), du 11e (François Vauglin) et du 20e (Frédérique Calandra) se sont engagés aux côtés des responsables du 190 dans une recherche active de locaux compatibles en terme de normes.

Le 3 juillet, le 190 a signé le bail pour ses futurs locaux : 46 rue Surmelin 75020 Paris.

Une bonne nouvelle n’arrivant jamais seule, le 190 vient d’obtenir l’agrément en gynécologie.

L’emménagement dans les nouveaux locaux est prévu fin 2015.

"Les 5000 patients qui ont ouvert un dossier au 190 depuis son ouverture, les médecins et personnels, ainsi que l’ensemble des administrateurs, tiennent à remercier publiquement Madame Hidalgo pour le respect des engagements pris", explique ,soulagé, Franck Desbordes, le président du centre Le 190. 

"Reste l’épineuse question de l’équilibre financier, modère-t-il. Avec une consultation à 23 euros par usager, le centre ne peut trouver son équilibre, sauf à renier sa mission : la santé sexuelle, les pathologies associées, et l’accompagnement des personnes".

"Madame la Maire de Paris, grâce à votre engagement (ainsi que celui de la Région Ile-de-France et des parlementaires), nous avons gagné la première manche. Travaillons maintenant ensemble pour trouver une structure pérenne de financement", ajoute donc Franck Desbordes dans un communiqué.