Des organisations de la société civile ont protesté jeudi en Hongrie contre l'entrée en vigueur d'une loi qualifiée d'"homophobe" et vivement condamnée par l'UE, en déployant un immense coeur arc-en-ciel devant le Parlement de Budapest.
L'historienne Elisabeth Roudinesco avait tenu des propos polémiques sur les personnes transgenres le 10 mars dernier dans l'émission "Quotidien" présentée par Yann Barthès sur TMC.
La lutte contre les discriminations est un "combat culturel" que l'Europe se doit de mener, a estimé jeudi le secrétaire d'Etat français aux Affaires européennes, qualifiant de "scandale" la loi accusée de discriminer les personnes LGBT, qui entre en vigueur en Hongrie.
La Hongrie a dénoncé mercredi "la campagne sans précédent" menée à son encontre par Bruxelles, qui a menacé de déclencher une procédure pour contrer la loi accusée de discriminer les personnes LGBT.
La présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen a menacé mercredi de lancer une procédure d'infraction contre la Hongrie si elle ne revenait pas sur sa loi accusée de discriminer les personnes LGBT, qui doit entrer en vigueur jeudi.
Une entreprise de distribution hongroise a écopé d'une amende mercredi pour ne pas avoir diffusé d'avertissement concernant un livre pour enfants parlant de parents homosexuels, quelques heures avant l'entrée en vigueur d'une loi anti-LGBT+ controversée.
Six mois d'emprisonnement avec sursis ont été requis mercredi à Paris contre un jeune homme qui avait, en décembre dernier, menacé de mort l'ex-responsable des ressources humaines de Charlie Hebdo, visé par un attentat meurtrier en janvier 2015.
Dorottya Redai, militante LGBT+, combat l'homophobie dans les écoles, mais elle ne sait pas si elle pourra poursuivre sa mission à la rentrée, alors qu'entre en vigueur jeudi en Hongrie une loi bannissant la diffusion de contenus sur l'homosexualité auprès des mineurs.
Onze des treize prévenus pour le cyberharcèlement de la jeune lesbienne Mila ont été reconnus coupables par le tribunal, ce mercredi. Le dernier prévenu a, lui, été relaxé. Les autres écopent de quatre à six mois de prison avec sursis. Les réquisitions du procureur de la République ont été suivies.
Plusieurs comptes féministes ou LGBT tenus par des étudiants chinois ont été bloqués sur le très populaire réseau social WeChat, suscitant des appels à protester en ligne.